Les dispositifs en partenariat avec les écoles de musiques, CRR ou CNR

Cet article répertorie les filières permettant une pratique soutenue de la musique à l'école, au collège ou au lycée.

Sommaire : 

 

Orchestre à l'école (OAE)

Objectifs

Une classe, un orchestre

Tous les élèves d’une même classe de primaire ou de collège sont réunis autour d’un projet commun : la création d’un orchestre qui va grandir, évoluer, s’épanouir pendant trois ans. Chaque orchestre à l’école constitue ainsi pour l’établissement qui l’accueille un véritable projet à la fois musical et pédagogique.

Une pédagogie innovante

Au rythme moyen de deux heures par semaine, les élèves progressent concrètement et atteignent rapidement un niveau musical de qualité. Ces résultats sont valorisants et contribuent à donner aux jeunes plus de confiance en eux-mêmes. Pour cela, les professeurs développent une pédagogie adaptée. Ils utilisent un répertoire spécialement créé qui permet aux élèves de jouer dès le début des cours en formation orchestrale, tout en apprenant en parallèle la lecture de la musique et la technique instrumentale.

Un partenariat territorial

Chaque orchestre à l’école est un projet de territoire basé a minima sur un partenariat établi entre un établissement scolaire, une structure spécialisée dans l’enseignement de la musique et une collectivité territoriale. Les professeurs de l’Education nationale sont invités à travailler de concert avec ceux des écoles de musique ou des conservatoires qui viennent enseigner au sein des établissements scolaires. Il s’agit ainsi d’un projet fédérateur qui participe à l’animation du territoire. Chaque orchestre est unique, tant sur le plan pédagogique, qu’artistique et organisationnel car il s’appuie sur les envies et compétences des acteurs locaux.

Dans notre académie, il y  a des OAE dans 27 établissements publics de l’académie dont 9 collèges :

6 dans l'Aude, dont 1 en collège Joseph Delteil à Limoux

- 10 dans le Gard, dont 3 dans les collèges Jules Verne à Nîmes et Armand Coussens à St Ambroix

- 5 dans l'Hérault, dont 2 dans les collèges Frédéric Mistral à Lunel et Frédéric Mistral à Pérols

- 2 en Lozère, dont 1 au collège à l'UPP Pierre Delmas de Ste Enimie

- 4 dans les PO, dont 2 au collège La Garigole à Perpignan, et 1 au clg Jean Mermoz de St-Laurent-de-la-Salanque)

 

Voici le lien vers le site de l'association

 

Les classes à horaires aménagés musique (CHAM)

 

Dans notre académie :

  • Collège Feuchères à Nîmes : voici la plaquette 
  • Collège Katia et Maurice Krafft à Béziers : voici la plaquette
  • Collège Denis Diderot à Alès : voici la plaquette 
  • Collège Clémence Royer à Montpellier : voici la plaquette
  • Collège Jean Moulin à Perpignan : voici la plaquette
  • Collège Le Bosquet à Bagnole-Sur-Cèze : voici la plaquette
  • Collège Victor Hugo à Narbonne : voici la plaquette

 

L'enseignement de spécialité musique (EDS Musique)

https://cache.media.education.gouv.fr/file/SP1-MEN-22-1-2019/84/6/spe567_annexe_22-1_1063846.pdf

 

Dans notre académie : 

Le lycée Jean Monnet à Montpellier : Site - Présentation de la spécialité en vidéo -  Carte blanche musicale

Lycée Jean Lurçat à Perpignan : voici la plaquette presentation_section_musique_lurcat_compressed.pdf

Lycée Philippe Lamour à Nîmes : Voici les plaquettes musique_au_lycee_lamour_2020.pdf.   fiche_presentation_specialite_musique.pdf

Lycée privé Saint Joseph à Sète : Voici la plaquette du lycée

    Les enseignements de spécialité suivis à partir de la classe de première accueillent des élèves particulièrement intéressés par le domaine artistique choisi. Les programmes fixent les objectifs à atteindre chaque année du cycle, en insistant sur les compétences requises pour réussir dans l’enseignement supérieur.

La pratique artistique et le renforcement des connaissances culturelles sont les principaux objectifs de ces enseignements. S’y ajoute le développement de la capacité de l’élève à penser son rapport à l’art dans le contexte de la société contemporaine et à construire son parcours d’études supérieures en référence aux métiers des arts et de la culture. Les thématiques et questionnements des programmes permettent aux professeurs d’accompagner la progression des élèves, de tenir compte de leurs acquis, de leurs profils et de leurs aspirations, notamment liés aux autres spécialités choisies parallèlement.

Les enseignements artistiques développent des compétences transversales et transposables qui contribuent à la réussite des élèves dans de nombreuses voies d’études. La stimulation de l’imaginaire au service de la création, l’exigence méthodologique, la capacité d’abstraction, l’esprit collaboratif et l’analyse critique sont quelques-unes de ces compétences travaillées.

Comme tous les enseignements, cette spécialité contribue au développement des compétences orales à travers notamment la pratique de l’argumentation. Celle-ci conduit à préciser sa pensée et à expliciter son raisonnement de manière à convaincre. Elle permet à chacun de faire évoluer sa pensée, jusqu’à la remettre en cause si nécessaire, pour accéder progressivement à la vérité par la preuve. Si ces considérations sont valables pour tous les élèves, elles prennent un relief particulier pour ceux qui choisiront de poursuivre cet enseignement de spécialité en terminale et qui ont à préparer l’épreuve orale terminale du baccalauréat. Il convient que les travaux proposés aux élèves y contribuent dès la classe de première.

Selon des modalités qui leur sont propres, les enseignements artistiques peuvent tirer parti des ressources de l’établissement et des partenaires culturels. Ces relations partenariales sont d’autant plus importantes qu’elles ouvrent les enseignements vers des contextes professionnels variés et permettent ainsi aux élèves de prendre connaissance des différents métiers et parcours de formation en lien avec les domaines artistiques qu’ils étudient. Ils peuvent s’appuyer sur les dispositifs complémentaires relevant de l’éducation artistique et culturelle.

 

Sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD)

 

www.onisep.fr/passeport.voie-techno

 

  « Passeport pour la voie techno » 

https://cache.media.education.gouv.fr/file/31/98/7/ensel792_annexe2_1160987.pdf

 

Dans notre académie : 

- Lycée Georges Clémenceau en partenariat avec le Cnservatoire à Rayonnement Régional Montpellier Méditerranée Métropole.

Les plaquettes de présentation : 

Presentation.pdf

Perspectives_professionnelles_c_louis_1151839.pdf

Quelques liens utiles :

 

    La série technologique Sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD) accueille des élèves qui, soit développent une pratique artistique depuis plusieurs années en musique ou en danse, soit débutent un parcours de formation en théâtre. Qu’ils aient suivi ou non l’enseignement technologique optionnel de culture et pratique de la danse, de la musique ou du théâtre en classe de seconde, qu’ils aient suivi ou non l’enseignementoptionnel dans un de ces mêmes domaines, tous cherchent à développer et à approfondir les compétences et les connaissances liées à leur art, et souhaitent, au cycle terminal de leur formation au lycée, y intégrer leur parcours de formation artistique. Ainsi, pour chaque domaine artistique, trois enseignements de spécialité sont proposés en classe de première, deux d’entre eux sont poursuivis en classe terminale.

L’ensemble des enseignements dispensés en cycle terminal vise à garantir à chaque élève une formation lui permettant d’envisager sereinement une diversité d’orientations dans l’enseignement supérieur au regard du projet professionnel qu’il est parallèlement amené à préciser. Au terme du cycle, l’élève a approfondi les techniques, les connaissances et les méthodes de travail propres à son domaine artistique ; il a multiplié les expériences pratiques dans des situations aussi bien individuelles que collectives, sur des répertoires et dans le cadre d’esthétiques diversifiées mais également par des approches souvent interdisciplinaires dans les projets qu’il réalise. Associés aux compétences construites et aux connaissances acquises dans les enseignements communs, les enseignements de spécialité de la série S2TMD permettent ainsi à l’élève de disposer d’une formation solide etéquilibrée qui valorise sa singularité artistique.

En classe de première, l’enseignement de spécialité d’économie, droit et environnement du spectacle vivant (EDESV) poursuit, dans une perspective liée au domaine du spectacle vivant, des arts et de la culture, la formation générale en sciences économiques et sociales suivie en classe de seconde. Les élèves y appréhendent les divers aspects qui caractérisent la vie artistique et la manière dont elle contribue au monde contemporain. Pratiques et politiques culturelles, économie et métiers du spectacle vivant et de la culture, place et rôle de l’artiste, cadres juridiques sont ainsi étudiés et permettent à l’élève de construire une représentation exacte et précise des enjeux sociaux, économiques et juridiques du spectacle vivant et plus largement de la culture. Dès la classe de première puis en classe terminale, cet enseignement est enrichi d’informations apportées régulièrement par les membres de l’équipe pédagogique sur les secteurs professionnels et les métiers dans lesquels la formation reçue permet de se projeter. En lien avec l’enseignement de spécialité d’EDESV sont ainsi découverts des secteurs aussi divers que ceux de la médiation, de la communication ou de la gestion culturelle, ceux de la régie ou de la production, ou encore ceux de la santé, du droit, de l’action sociale ou de la documentation.

Au-delà de la dynamique artistique qui les motive, les élèves sont sensibilisés à une diversité de perspectives professionnelles qui, toutes, permettent de valoriser un solide niveau de pratique et de culture artistiques comme de formation générale. Ils construisent ainsi progressivement un projet de poursuite d’études supérieures en lien avec un secteur professionnel qui les intéresse particulièrement.

À chaque niveau du cycle terminal et pour chacun des domaines artistiques, deux enseignements de spécialité complémentaires sont proposés : un enseignement de culture (chorégraphique, de la musique, du théâtre) et un enseignement de pratique (chorégraphique, de la musique, du théâtre). Le premier, centré sur la culture et les sciences de chaque domaine, construit des connaissances et des méthodes permettant à l’élève de disposer de savoirs organisés dans le domaine artistique qu’il privilégie, de les mettre en relation avec d’autres connaissances, de développer sa sensibilité à d’autres arts au bénéfice de sa pratique personnelle. L’élève développe en outre des savoir-faire lui permettant d’acquérir une autonomie pour développer sa propre culture. Le second enseignement de spécialité est centré sur la pratique artistique. Il permet à l’élève de poursuivre, à un haut niveau d’exigence et d’engagement, sa formation technique dans sa discipline principale. Il engage l’élève à approfondir ou à découvrir l’usage de techniques connexes à sa discipline principale notamment liées au développement des technologies numériques, qu’il s’agisse d’aider à la création ou d’en renouveler l’approche, d’approfondir de nouvelles formes de médiation ou encore d’investir de nouvelles démarches de diffusion artistique. Il ouvre également à des situations concrètes qui permettent à l’élève d’expérimenter l’exercice de son art selon des perspectives variées.

Les diverses situations de travail dans lesquelles les enseignements sont mis en œuvre sont abordées selon des perspectives relevant de trois champs de questionnement complémentaires (société, langages, esthétiques) précisés par les programmes. Ces perspectives, définies par l’équipe pédagogique, ne sont en aucun cas des contenus d’enseignement supplémentaires: elles constituent des questions transversales opportunément abordées et approfondies dans les situations d’apprentissage proposées. Par ces perspectives, les élèves interrogent le sens des pratiques artistiques qu’ils développent, des techniques qu’ils apprennent à maîtriser, et des projets qu’ils engagent et réalisent. Communes aux trois domaines artistiques et aux trois années du lycée, ces perspectives exigent des approches transversales associant les élèves des trois domaines artistiques et des différents niveaux d’enseignement. Ainsi, sur cette assise transversale, les élèves danseurs peuvent-ils engager une réflexion ou un projet nécessitant l’implication des musiciens et comédiens lorsque ces derniers peuvent inversement être à l’initiative d’un projet sollicitant les autres domaines.

Chaque année du cycle, les élèves sont amenés à réaliser des projets artistiques adossés à la pratique qu’ils privilégient. Lorsque cela est possible, ces projets gagnent à être menés avec le concours d’artistes invités ou en résidence. Les élèves appréhendent ainsi la distance qu’il y a entre une technicité individuelle maîtrisée et une œuvre artistique. Ils découvrent par l’expérience les liens qui relient leur sensibilité, inscrite dans le monde contemporain, et les œuvres du passé ou celles relevant de cultures qui ne leur sont pas coutumières. Si ces projets peuvent être individuels, ils gagnent à être collectifs en associant, autour d’un objectif partagé, plusieurs élèves de la classe, voire la classe dans son ensemble. Ils sont aussi l’occasion de réunir les élèves qui suivent des enseignements dans d’autres domaines artistiques pour développer ainsi des approches interdisciplinairesmultipliant les perspectives de travail en élargissant l’horizon artistique de chaque élève. Quelles qu’en soient l’ambition et les caractéristiques, chaque projet permet de s’interroger sur le sens d’une production artistique, qu’il s’agisse d’interpréter, de créer, ou encore d’envisager sa médiation et sa réception par le public.

Il est souhaitable que, chaque année du cycle, l’un au moins des projets donne aux élèves l’occasion d’une restitution publique dans un lieu dédié au spectacle vivant. Particulièrement en classe de première, celui-ci peut susciter une synergie entre l’enseignement de spécialité d’EDESV et les enseignements de spécialité propres à chaque domaine. La pratique artistique s’inscrit alors dans un réseau de compétences et de responsabilités fonctionnelles, toutes nécessaires à la réussite du projet et notamment à celle de sa restitution publique.

En outre, ce projet particulier, comme les plus modestes qui jalonnent chaque année scolaire, engage l’équipe pédagogique à associer les expertises des membres de chaque établissement partenaire pour assurer une évaluation des apprentissages qui prenne en compte les multiples facettes des apprentissages artistiques de l’élève.

Au fil de ces projets et plus généralement lors des nombreuses situations de travail qui organisent ces enseignements, les élèves développent des compétences essentielles à la réussite de l’épreuve orale terminale du baccalauréat. Outre leurs capacités d’assurer la médiation de leur art et de soutenir une prise de parole en public, ils développent peu à peu leur présence vocale et corporelle à la scène et devant un auditoire, leur capacité d’interagir avec des interlocuteurs quels qu’ils soient et leur maîtrise de l’émotion adossée à une solide estime d’eux-mêmes. Portés par la singularité des projets qu’ils présentent, ils peuvent montrer à l’occasion de l’épreuve du baccalauréat les apports de leur formation en série S2TMD.

 

Enseignement optionnel de culture et pratique de la musique

Dans notre académie :

Lycée Jean Lurçat à Perpignan : voici la plaquette  presentation_section_musique_lurcat_compressed.pdf

Lycée Philippe Lamour à Nîmes : Voici les plaquettes  musique_au_lycee_lamour_2020.pdf

                                                                                      fiche_presentation_specialite_musique.pdf

 

https://cache.media.education.gouv.fr/file/31/99/2/ensel795_annexe_1160992.pdf

 

L’enseignement optionnel de culture et pratique de la musique en classe de seconde accueille les élèves qui souhaitent d’une part poursuivre la formation en éducation musicale qu’ils ont suivie les années précédentes, d’autre part approfondir la pratique musicale qui est la leur depuis plusieurs années et qu’ils étudient au sein d’un établissement d’enseignement artistique. Complémentaire de la formation générale dispensée à tous les élèves, cetenseignement pose les bases d’une orientation réussie en série technologique Sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD) en cycle terminal. Attentif à la singularité des parcours de formation artistique de chaque élève, qu’ils relèvent de la tradition classique, du jazz, des musiques actuelles, de l’électroacoustique ou encore des musiques traditionnelles, tenant compte des exigences et des contraintes liées à leur discipline dominante, il permet d’approfondir les techniques qui y ont trait, d’en découvrir d’autres, de pratiquer la musique dans une diversité de situations, de développer une culture organisée autour de références multiples et nourrie par une écoute entraînée et critique.

Le programme présente tout d’abord les champs de compétences travaillés dans le cadre de cet enseignement. Il aborde les champs de questionnement qui, dans de multiples situations pédagogiques, permettent à l’élève d’interroger la pratique de son art et de lui donner du sens. Il décrit aussi les modalités de travail et les démarches pédagogiques mises en œuvre pour atteindre aux objectifs de formation. Il souligne ensuite l’importance d’une évaluation régulière et concertée entre partenaires qui permet notamment à l’élève de se situer afin de préciser ses choix d’orientation en fin d’année scolaire, notamment en série S2TMD. Il présente enfin les contenus enseignés, organisés en sept volets qui se complètent mutuellement.