Banquise et courants océaniques, un exemple d'utilisation d'images satellites

Les élèves traitent deux images satellites de l’antarctique pour suivre l’évolution de la banquise sur une année. Ils en déduisent la formation d’eau froide et salée en mer de Weddell en plein hiver

D'après un article original de Philippe Carbonne, octobre 2007, actualisé Patrice Fabre, juillet 2015.

Les élèves traitent deux images satellites de l’antarctique pour suivre l’évolution de la banquise sur une année. Ils en déduisent la formation d’eau froide et salée en mer de Weddell en plein hiver austral. De cette observation découle la naissance de cellules d’eau denses amorçant un courant océanique profond.

Logiciel de traitement de données satellite

Le protocole présenté requiert l'utilisation du logiciel Titus2  (ZIP joint ou en téléchargement).

Cette activité peut aussi être réalisée avec LEOWorks, logiciel produit par l’ESA, European Space Agency présent dans MCNL ou en téléchargement

 
Sources et caractéristiques des données

  • Satellite Defense Meteorological Satellite Program (DMSP-88). Capteur radiométrique SSMI. Altitude 833 km. Images datées de Février 1988 et Septembre 1988.
  • 3 canaux (19V - résolution 70x45km -  ; 19H - résolution 70x45km - ; 37V - résolution 38x30km -) par image. Chaque canal correspond à la fusion de mesures de plusieurs radiomètres

image de l'Antartique en hiver (1988)

légende des images

image de l'Antartique en été (1988)

Proposition d’animation de la séance

  • Présentation des circulations profondes (courants des Bahamas Abaco) et circulation océanique mondiale.
  • Mise en évidence des conditions d’amorce de courant profond en antarctique par traitement et analyse d’images satellites.
  • Expérience en de modélisation de la circulation thermo haline.


Les élèves affichent, traitent et interprètent deux images satellites de l’antarctique en 1988. Les deux images permettent de suivre l’augmentation de volume de la banquise en Septembre, puis, à l’aide du logiciel Titus, ils calculent le volume d’eau douce (18 686 km3) prélevée dans l’eau de mer et provoquant l’amorce du courant profond.