Maquette à l'échelle d'Ariane 5
Cette maquette du lanceur Ariane 5 de taille réelle se trouve à la cité de l’espace à Toulouse, elle culmine à 52 m et est constituée de trois éléments de 10 à 12 m en tôles d’acier, d’un diamètre de 5,45 m, assemblés et boulonnés sur le site. Les deux boosters, d’un diamètre de 3,05 m, ont été fabriqués par assemblage de tôles envirolées et ressoudées en atelier. Le mât de lancement est pour sa part formé de caissons de tôle de 8 à 12 mm d’épaisseur, en trois éléments également assemblés sur le site par joints boulonnés.
Les lanceurs Ariane 5 se décomposent en plusieurs éléments.
Tout d’abord, il y a la partie basse qui comprend d'une part un corps central équipé d’un moteur Vulcain, et d’autre part deux étages d’accélération à poudre servant à fournir l’essentiel de la poussée lors du décollage.
On trouve ensuite la partie haute, constituée de la case à équipements (le « cerveau » de la fusée), d’un étage supérieur destiné à apporter le complément de vitesse nécessaire à la mise en orbite de la charge utile, et enfin de la coiffe, une structure sous laquelle est logée la charge utile. Notons qu’Ariane 5 sera remplacé à l’horizon 2021 par Ariane 6, un lanceur de taille intermédiaire.
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Depuis 1996 le moteur vulcain est utilisé pour propulser le premier étage d'Ariane 5 pendant les dix premières minutes de vol, jusqu’à une altitude de 200 km. C'est un moteur cryotechnique qui consomme de l'hydrogène et de l'oxygène liquides à très basse température.
Mélangés dans une chambre de combustion sous haute pression, l'hydrogène s'enflamme au contact de l'oxygène. Cette réaction génère des gaz de combustion très chauds, qui sont expulsés par la tuyère centrale à la vitesse de 4228 m/s !
Depuis 2002,une version plus puissante, le Vulcain 2, permet de transporter des charges utiles encore plus lourdes grâces à une performance accrue du moteur de 20 %