Du laboratoire à la classe : volume 1 et 2
Académie
de Montpellier
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Modèle permettant de montrer la relation entre la contrainte accumulée et la magnitude d'un séisme
L'objectif est de montrer que la magnitude d'un séisme dépend de l'énergie accumulée donc des contraintes accumulées dans les différents matériaux.
Matériel nécessaire :


Deux enregistrements apparaissent à l'écran. Chacun correspond aux ondes enregistrées par un capteur.
Enregistrement carrelage étroit
Enregistrement obtenu avec Audacity pour le carrelage étroit
Enregistrement carrelage large
Enregistrement obtenu avec Audacity pour le carrelage large
On peut sélectionner et copier les ondes enregistrées dans chaque enregistrement et les coller dans l'enregistrement fait avec les ondes les plus amples (carrelage large).
Toutes les ondes enregistrées s'affichent alors avec la même échelle et on peut ainsi très facilement comparer les amplitudes.
Rappel de la définition:
L'échelle de Richter est l'échelle sismique de référence qui évalue l'énergie des séismes par la valeur de la magnitude.
La magnitude (de Richter) correspond au logarithme de la mesure de l'amplitude des ondes de volume (ondes P et ondes S) à 100 km de l'épicentre.
ML = log A - log A0
avec A représentant l'amplitude maximale des ondes relevée par le sismogramme et A0 une amplitude de référence
Dans ce modèle, la magnitude des ondes sismiques correspond aux amplitudes observées sur les tracés.
Lorsque le carrelage est large, l'amplitude des ondes, mesurée en 1 est la plus forte. La magnitude est donc la plus forte.
Lorsque le carrelage est étroit, l'amplitude des ondes, enregistrée en 1 est plus faible.
On en déduit donc que plus la force nécessaire (donc la contrainte accumulée) pour la rupture est forte, plus la magnitude du séisme est importante.
Avec du chocolat froid, l'amplitude des ondes enregistrées en 1 est encore plus faible. Cette amplitude diminue encore si le chocolat est ramolli à la chaleur.
On peut en déduire que si la matériau est plus plastique et accepte de se déformer, la contrainte accumulée est plus faible. Lors de la rupture, l'énergie libérée sous forme d'ondes, et évaluée par l'amplitude ces ondes au capteur 1, est d'autant moins importante.
L'amplitude des ondes enregistrées au capteur 2 est toujours moins importante que celle enregistrée au capteur 1. Plus on s'éloigne de l'épicentre moins l'intensité est forte et moins les dégâts sont importants.