Éditorial du Recteur de l'académie de Montpellier - Les dispositifs - Autres propositions de formation - Les autres langues

 

Éditorial de Armande Le Pellec Muller, Recteur de l'académie de Montpellier

Au moment où le fonctionnement de notre système éducatif se transforme en profondeur, il est plus que jamais indispensable que l’offre académique de formation continue puisse aider les professionnels de l’éducation à mieux accompagner chaque élève afin qu’il trouve sa place dans la société de demain.
Les enjeux sont de taille :

  • former et soutenir les équipes pédagogiques à mieux répondre aux besoins spécifiques des jeunes qui leur sont confiés, améliorer l’efficacité des apprentissages et la fluidité des parcours en vue d’une meilleure insertion sociale et professionnelle ;
  • identifier les démarches et les outils pour combattre les inégalités tout au long de la scolarité ;
  • faire progresser les pratiques professionnelles de manière à construire ensemble une école plus juste et bienveillante, qui valorise les acquis en veillant au bien-être des élèves qu’elle accueille.

L’offre de formation 2014-15 est profondément renouvelée. Vous y trouverez les dispositifs pour accompagner les axes stratégiques de notre action commune, à savoir lutter contre la difficulté scolaire et le décrochage, faire évoluer les pratiques en matière d’évaluation, agir sur le climat scolaire pour développer les apprentissages des élèves, poursuivre la généralisation des usages du numérique et de l’ENT, au service de projets collectifs et/ou d’établissements fédérateurs de la mise à disposition des ressources...
J’ai souhaité que de nouvelles modalités de formation soient fortement développées : en lien étroit avec l’ESPE, celles qui favorisent une nouvelle gestion de l’alternance et la complémentarité du parcours de professionnalisation des professeurs stagiaires, dans une logique d’individualisation de ce parcours à l’échelon des établissements formateurs ; celles qui, concernant le premier et le second degré ou les réseaux d’éducation prioritaire, répondent véritablement aux besoins des équipes et permettent d’accompagner sur le terrain leurs projets et leurs innovations, en lien étroit avec la recherche; celles qui banalisent l’usage des plateformes de ressources et de services à distance, comme le propose la plateforme m@gistère...
J’ai souhaité également :

  • développer et professionnaliser de manière significative les formations de formateurs et celles des différents tuteurs, (personnels d’encadrement, personnels enseignants ou contractuels...), qu’ils débutent dans la fonction ou soient plus expérimentés, parce qu’ils jouent un rôle essentiel dans l’animation des réseaux de proximité et sont porteurs d’une culture commune indispensable à la conduite du changement.
  • mettre l’accent sur les formations territoriales et collectives à l’initiative des prescripteurs locaux que sont les chefs d’établissement, les I.E.N., les inspecteurs référents, avec l’objectif de mieux répondre aux besoins qu’ils identifient pour leurs équipes, au plus près du terrain. Une centaine d’offres de formation collectives sont ainsi à votre disposition. J’invite les équipes à se saisir pleinement de ces possibilités de formations locales.
  • renforcer les formations de la filière administrative, et celles qui vont dans le sens d’une rénovation de la gouvernance locale, en permettant de développer les partenariats avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.
  • pour tous les personnels, accompagner et soutenir davantage de projets professionnels en lien avec une perspective d'évolution de carrière.

J’émets le vœu que chacun puisse trouver dans cette offre de formation académique l’accompagnement professionnel nécessaire, pour le plus grand profit de nos élèves.
Armande Le Pellec Muller
Recteur de l'académie de Montpellier
Chancelier des Universités

 

Les dispositifs

 Marie-Noëlle Grenier-Lenclos, IA-IPR de l'académie de Montpellier

« Les choix de formation de la future année scolaire m'ont amenée à privilégier une rencontre avec l'ensemble des professeurs de cette académie, en plusieurs fois, afin d'aborder les axes du nouveau projet académique par rapport à notre discipline, ainsi que la nouvelle base Coda et la préparation du baccalauréat. Un ordre du jour plus précis sera communiqué ultérieurement. Il n'y aura pas de cercles d'études cette année, en raison des moyens mis sur ces journées de l'inspection, qui permettent d'aborder plusieurs sujets, de faire se rencontrer les enseignants, d'échanger.
Dans une démarche de formation tout au long de la vie et de qualification supplémentaire, j'encourage chaque professeur à passer la certification en HDA - Histoire des arts, ou une DNL - Discipline non linguistique, ou le concours du CAPES/CAFEP/CAER pour les personnels contractuels, ou l'agrégation externe ou interne. »

Le PAF - Plan académique de formation

Attention : Des dates impératives d'inscription sont à respecter :

  • Préparations aux concours : 09 septembre 2016 dernier délai.
  • Autres formations : 23 septembre 2016 dernier délai.

 

Nos contacts à la DAFPEN pour la formation continue

La responsable du domaine Arts à la DAFPEN est Denise Béchard
533 avenue Paul Parguel, 34090 Montpellier. 
Téléphone : 0467914955
Adresse électronique:  denise.bechard@ac-montpellier.fr

La responsable de la Musique à la DAFPEN est Elsa Stamminger 
533 avenue Paul Parguel, 34090 Montpellier.
Téléphone : 0467914681

Adresse électronique: elsa.stamminger@ac-montpellier.fr

M@gistère

M@gistère est un dispositif de formation continue tutorée et interactive conçu pour les enseignants du premier et du second degré, qui complète l'offre de formation existante. M@gistère est l'un des onze nouveaux services pour faire entrer l'École dans l'ère du numérique.

 

Le plan national de formation (PNF)

 

Autres propositions de formation

 

 

Les autres langues

 

Certificat de compétence en Langues anciennes

L'université Paul Valéry propose une offre de formation sous forme de DU (Diplôme universitaire de latin ou de grec), aussi offerte en enseignement à distance. Les responsables de ces formations sont Aline Estève pour le latin, et Marie-Pierre Noël pour le grec.

 

Les DNL - Disciplines non linguistiques

2016 Rapport du jury des certifications complémentaires

Téléchargez le document (pdf : 435ko) : fichiers/pdf/dnl-certification_complementaire-rapport_2016.pdf

Présentation (Rapport 2010-135, novembre 2010, Inspection générale de l'éducation nationale)

Parce que l’Europe est une réalité avec ses 47 pays et ses 35 langues officielles parlées (l’Union Européenne comportant quant à elle 27 états indépendants et 23 langues officielles), la maîtrise d’une langue européenne autre que la langue maternelle  se  révèle  un  véritable  facteur  d’ouverture  et  d’insertion  sociale  et  professionnelle.

C’est dans ce contexte qu’en 1992 1 ont été créées les sections européennes ou de langues  orientales (SELO)  dans  les  collèges,  le s  lycées  généraux  et  technologiques, puis étendues en 2001 aux lycées professionnels. Ces sections ont pour objectif de favoriser l'ouverture européenne et internationale des établissements scolaires français du second degré et l'apprentissage des langues à travers un enseignement fondé sur les axes suivants :

• l’apprentissage renforcé d'une langue vivante étrangère au collège (deux heures par semaine)  à partir de la classe de 4ème (exceptionnellement en classe de 6ème );

• tout ou partie de l'enseignement d'une ou de plusieurs disciplines en langue étrangère à partir de la classe de seconde (économie-gestion, EPS, histoire et géographie, hôtellerie-restauration, mathématiques, sciences physiques et chimiques, sciences de la vie et de la Terre, management des organisations dans la filière STG...) ; on parle alors de discipline non linguistique (DNL) 2 , les lycéens pouvant, dans ce cadre, présenter un baccalauréat général, technologique ou professionnel avec une indication « section européenne » 3 ;

• la connaissance approfondie de la culture du pays de la section.

Depuis se sont succédé les textes insistant sur l’intérêt de ce dispositif et surtout l’importance de la maîtrise d’une langue vivante étrangère.

La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 4 fixe  les  objectifs  de  la  rénovation  de  l'enseignement  des  langues  vivantes  étrangères : « Le système éducatif de la France doit se porter au meilleur niveau européen. A cet égard, un double objectif est fixé : favoriser la poursuite d'études supérieures dans un pays européen et faciliter la recherche d'emploi sur les marchés français et européen du travail. Pour y parvenir, notre pays doit avant tout rattraper son retard dans le domaine de la maîtrise des langues étrangères. » .
Elle sera suivie du plan de rénovation de l’enseignement des langues vivantes étrangères 5 mis en place par le ministère de l’Éducation Nationale.
Il  s’agit  de  renforcer  l’enseignement  des  langues  vivantes  à  l’école  par  un  apprentissage  plus  précoce,  un  renforcement  de  l'or al  et  une  harmonisation  européenne des niveaux de langue. En outre, selon l’objectif fixé par l’Union Européenne, chaque élève doit être en mesure de comprendre et parler deux langues vivantes étrangères en plus de la langue maternelle. Il s’agit en effet de préparer les élèves à la mobilité européenne et internationale et à l’intensification des échanges  internationaux.  Un  enseignement  rénové,  dans  ses  modalités  d’organisation  et  dans  ses  contenus,  doit  donc  permettre  d’améliorer  les  compétences des élèves en langues, de rendre celles-ci plus accessibles et de privilégier l’apprentissage de l’oral, notamment au cours de la scolarité obligatoire.
Dans le titre premier du décret 6 qui fournit une assise réglementaire au plan de rénovation de l’enseignement des langues vivantes étrangères, le Cadre Européen Commun  de  Référence  pour  les  Langues  (CECRL)  est  adopté  pour  l’enseignement des langues dans les écoles et établissements secondaires publics et privés sous contrat. Les objectifs du CECRL concernent tous les aspects de la communication langagière, aussi bien l’oral que l’écrit, sans omettre les contenus culturels qui doivent constituer une entrée privilégiée d ans les apprentissages ; une priorité doit cependant être assignée à l’oral (compréhension, expression, interaction) dès l’école primaire et le collège. Autre étape importante dans la volonté de développer la maîtrise d’une langue vivante étrangère, le décret 7 pris en application de la loi pour l'avenir de l’École d'avril 2005  qui  organise  le  contenu  du  socle  commun  autour  de  sept  grandes  compétences qui définissent ce qu'aucun élève ne doit ignorer en fin de scolarité obligatoire dont la pratique d’une langue vivante étrangère . De plus, depuis la session 2008, la maîtrise du niveau A2 dans une langue étrangère est prise en compte dans l’obtention du brevet des collèges 8 . Enfin de nouvelles mesures 9 , dans le cadre du nouveau lycée, visent à donner une impulsion  forte  à  l'enseignement  des  langues  dans  la  continuité  du  plan  de  rénovation  de  l'enseignement  des  langues  vivantes  de  2005.  Ce  texte  vise  l'amélioration de l'organisation des enseignements de langues vivantes, notamment en élargissant le champ des enseignements en langue étrangère :
- dans l’ensemble du lycée, les enseignements en langue étrangère de disciplines autres que linguistiques doivent être encouragés par exemple en TPE, par la conduite d’un travail interdisciplinaire intégrant une langue étrangère y compris lors de l’évaluation ;
- dans les  parcours spécifiques permettant un enseignement de disciplines non linguistiques.
Dans tous les cas, même en dehors des SE LO, les professeurs qui dispensent cet enseignement  en  langue  étrangère  doivent  être  titulaires  de  la  certification  complémentaire. Les professeurs dis posant d’une compétence en langue étrangère sont invités à passer l’examen de certification complémentaire organisé dans les académies.
Cette importance de la maîtrise d’une langue vivante étrangère est prise en compte également dans les textes qui régissent les disciplines non linguistiques et en particulier les disciplines scientifiques. Ainsi dès le collège, dans l’introduction commune  aux  programmes de  l’enseignement  de  mathématiques,  de  physique-chimie, de sciences de la vie et de la Terre et de technologie 10 , les professeurs sont invités à travailler avec des supports en langue étrangère (textes, modes d’emploi, images légendées, cartes, sites ...) afin d’augmenter le temps d’exposition à la langue mais aussi d’ouvrir à une autre approche des sciences .

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1 Circulaire n° 92-234 du 19 août 1992 (B.O. n° 33 du 3 septembre 1992)

2. L’enseignement de disciplines non linguistiques en langue étrangère existe dans d’autres dispositifs :

- les sections internationales pouvant conduire à un baccalauréat L, ES ou S section internationale dit officiellement « option internationale du baccalauréat » 

- les sections Abibac conçues dans le cadre de la coopération franco-allemande de 1987 (délivrant le baccalauréat et l’Abitur allemand) ;

- les sections Esabac (délivrant le baccalauréat et l’Esame di Stato italien) et les sections Bachibac (délivrant le baccalauréat et le Bachillerato espagnol) depuis la rentrée 2010-2011.

.3 Arrêté MEN0301008A du 9-05-2003 (BO n°24 du 12-06-2003)

4. Loi n°2005-380 du 23 avril 2005

5. Circulaire n°2006-093 du 31 mai 2006 (BO n°23 du 8 juin 2006)

6. Décret n° 2005-1011 du 22 août 2005

7. Décret relatif au socle commun de connaissances et de compétences et annexe - Décret n°2006-830 du 11 juillet 2006

8. Note de service n°2008-003 du 9-1-2008 - BOEN n°3 du 17-1-2008

9. Circulaire n° 2010-008 du 29 janvier 2010 (B.O. n° 1 du 4 février 2010)