Les Juifs de France dans la Shoah
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Cette exposition présente les premières mesures antijuives d'octobre 1940 qui instituent une discrimination "raciale" en France. Ce statut élimine les Juifs des fonctions électives, de la fonction publique et impose un strict numérus clausus dans toutes les professions libérales. Les camps d’internement deviennent par ailleurs un outil privilégié au service de l’exclusion et du contrôle de la population. Des rafles sont ensuite décidées par les autorités d’occupation et réalisées avec l’aide des forces de l’ordre françaises à partir du 14 mai 1941.
La décision de procéder à l’assassinat systématique des Juifs d’Europe, la « Solution finale », est prise au cours de l’automne 1941 au plus haut niveau du régime nazi, par Hitler et Himmler, chef de la SS. L’année 1942 est alors une année charnière dans la mise en œuvre du génocide des Juifs par le IIIe Reich. Le 27 mars 1942, le premier départ de convoi vers Auschwitz est organisé avec 1 112 hommes juifs, partis des camps d’internements de Drancy et de Compiègne. Les persécutions, les rafles et les déportations se poursuivent jusqu’à la Libération frappant l’ensemble des Juifs français et étrangers.
Néanmoins, les trois quarts des Juifs de France doivent leur survie à leur volonté et à la solidarité d’une partie de la population à partir de l’été 1942. Il faudra 50 ans pour que la persécution des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale intègre pleinement la mémoire collective française. Mémoire sur laquelle cette exposition nous invite à nous questionner.
Une activité pédagogique sera proposée aux collègues qui en feront la demande et qui se rendront au Centre Régional de la Résistance et de la Déportation de Castelnau le Lez à partir de lundi 10.
Conditions et horaires par courriel - crhrdmusee@gmail.com - ou tel. 04-67-14-27-45.
- Dossier de presse
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