ImageSingulières 2021 : une programmation adaptée.
Le festival sétois de la photographie documentaire ImageSingulières a modifié sa programmation pour s'adapter aux contraintes sanitaires.
Celle-ci s'étend sur une période allant de la mi-mai 2021 au mois d'avril 2022, dans une Maison de l'Image documentaire rénovée.
Désormais nommée Centre photographique documentaire - ImageSingulières, l'ancienne Maison de l'Image Documentaire accueille depuis le 03 juillet deux à trois expositions tous les deux mois, des rencontres, des projections et toutes les actions habituelles de l'équipe de Cétavoir.
Elle continue d'être, pour tous ceux qui ont la possibilité d'y accéder, un atout majeur pour éduquer nos élèves à l'image.
Le programme
De mai 2021 à avril 2022
- Laura Pannack (INLAND) nous invite à observer le vécu et les relations d'enfants et adolescents grandissant au sein d'un quartier en Angleterre. Son regard interpelle les voyageurs et les curieux en gare de Sète. Consulter
Du 03 juillet au 05 septembre
- Hugues de Wurstemberger (Agence VU') partage le fruit de sa résidence d'artiste sur l'Île Singulière et sur les bords de l'Étang de Thau. Il y a rencontré des gens qui vivent et cultivent hors de la ville et porte son regard sur ces territoires et leur population. Consulter
- Ute Mahler (Ostkreuz) a photographié un pays disparu, le sien, qui s'appelait la RDA, pour République Démocratique Allemande. Elle dépeint les subtilités, les dits et les non-dits du vivre-ensemble. Consulter
- Le collectif Tendance Floue a réalisé un film photographique, Poesis, projeté le 02 juillet au Centre photographique documentaire - ImageSingulières. Une fresque issue de ce film ornera les murs du Centre, rue Lacan, durant toute cette même période estivale. Une invitation à libérer le royaume de l'émotion... Consulter
Du 16 septembre au 07 novembre
- Romain Laurendeau (Hans Lucas) nous plonge au cœur d'un centre de désintoxication situé dans les territoires occupés de Cisjordanie. Ses pensionnaires tentent de se libérer d'un cannabis de synthèse 50 à 100 fois plus puissant que la marijuana et bien plus dangereux. Consulter
- Christian Lutz (MAPS) nous emmène sur les territoires de notre Europe, à la rencontre du populisme. 7 ans consacrés à observer comment les partis de la droite populiste inscrivent leur marque dans nos paysages visuels. Consulter
Du 18 novembre au 02 janvier
- Cecilia Reynoso explore la vie de sa propre famille en Argentine. Un équilibre subtil de distance et de proximité, de recul et d'implication traverse ce travail documentaire de l'intime. Elle nous y montre le cycle de la vie, dans une proximité physique absolue... Consulter
- Marylise Vigneau (Agence Anzenberger) propose une série de portraits de personnes vivant à Lahore, au Pakistan, et dont les personnalités et la vie sont en contradiction frontale avec le roman national. Au prix d'une mise en scène destinée à préserver l'identité de ces parias, ses textes et photos documentent ces vies en marge de la norme. Consulter
Du 13 janvier au 03 mars 2022
- Igor Tereshkov documente les effets de l'extraction de pétrole en Russie. La violence de l'exploitation des ressources s'applique aux hommes, aux animaux et à tout l'environnement. Pour mettre en évidence cette destruction, il n'a pas hésité à partiellement endommager le film en appliquant du pétrole sur sa pellicule 35mm. Consulter
- Robin Friend présente le paysage britannique comme une série de métaphores de la destruction de son environnement par l'homme. Il explore la «Campagne Bâtarde», cette zone où finit la civilisation et commence la nature, désormais devenue globale. On y lit avec angoisse le futur en devenir de nos enfants. Une troublante abolition des limites territoriales et temporelles. Consulter
Du 17 mars au 01er mai 2022
- Iona Cîrlig documente les effets de la désindustrialisation dans les petites villes minières de Roumanie. Les changements dans le paysage, l'architecture et le mode de vie des gens permettent d'appréhender les conséquences de la fin d'un modèle économique qui avait lui-même tout transformé en s'établissant. Et nous, public, serions-nous capables d'adaptation à autant de changements ? Consulter
- Panos Kefalos, en voulant documenter le quotidien d'enfants réfugiés afghans au centre d'Athènes, s'est confronté à sa propre enfance, au passage à l'âge adulte et à lui-même. Il rapporte l'expérience d'une double confrontation, avec le miroir brisé de sa vie d'adulte comme avec des enfances livrées à une liberté sans contraintes et à leur expérience de la brutalité de la guerre. Consulter
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