Le festival de la photographie documentaire ImageSingulières a lieu à Sète du 26 mai au 12 juin 2022.
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Affiche ImageSingulières 2022Le 14e festival ImageSingulières retrouve le Chai des Moulins et son fonctionnement traditionnel. Durant ces deux dernières années, marquées par les contraintes sanitaires, le festival ImageSingulières et le Centre photographique documentaire - ImageSingulières (anciennement la Maison de l'Image Documentaire) ont évolué. Les locaux du Centre, situés au 17 de la rue Lacan, accueillent toute l'année des événements, des expositions et un très riche fonds documentaire.
L'association CéTàVOIR poursuit ainsi son objectif de favoriser la création photographique, la production, la diffusion de la culture et des savoirs. Disposant d'un service éducatif agréé et partenaire du CLEMI (notamment lors du concours Médiatiks), ImageSingulières s'est affirmé comme un incontournable de l'éducation aux médias dans notre région.

Les expositions sont réparties sur plusieurs sites : la gare SNCF, le Centre photographique, le Chai des Moulins, la salle Tarbouriech, la chapelle du Quartier-Haut, le Rio, le Musée ethnographique de l'Étang de Thau (Bouzigues), le Jardin antique méditerranéen (Balaruc-les-Bains).

Le programme

Du 26 mai au 14 août au Centre photographique documentaire :
  • « New Waves » de Raphaël Neal / Agence VU' propose un regard sur le changement climatique, sa perception et sa représentation. À voir à toute heure sur la façade du Centre.
  • « L'âge de l'innocence » de Laurent Élie Badessi / Polka Galerie explore la relation affective qui lie un enfant à son arme aux États-Unis.
  • « La couleur des sentiments » de Gabrielle Duplantier / Galerie 127, artiste en résidence, est un noir et blanc très maîtrisé, qui laisse s'exprimer toute la palette des gris. Sète et ses environs, nos concitoyens, nos paysages familiers et toute la sensibilité d'une photographe.
Au Chai des Moulins :
  • « Post 4 août » de Myriam Boulos / Magnum pose un regard sur les aspects destructeurs et salvateurs des feux de forêts d'octobre 2019 et de l'explosion d'août 2020 au Liban. Ces cataclysmes ébranlent l'ordre établi et conduisent à une reconstruction qui va bien au-delà de la dimension matérielle.
  • « Fragiles » du collectif Tendance floue dresse un panorama d'un monde devenu vulnérable et incertain. La confrontation féconde de 16 regards créatifs appelle à une réponse collective.
  • « Sur les murs » du graphiste, illustrateur et street-artiste Dugudus, fait revivre la tradition de l'image d'opinion, issue des affiches politiques.
Salle Tarbouriech :
  • « Faire face. Histoire de violences conjugales » de Camille Gharbi / The Eyes Publishing aborde les violences au sein du couple et faites aux femmes sous trois angles. La réponse aux féminicides, par le biais photographique d'objets devenus armes de crime, la prévention des récidives, par celui de diptyques portraits / témoignages, la reconstruction des victimes, toujours entre portraits et témoignages.
Chapelle du Quartier-Haut :
  • « A Tree Called Home » de Kent Klich confronte des points de vue sur l'institution psychiatrique en Russie au travers de photos, d'images retrouvées dans les asiles, de pièces vidéo et sonores réalisées par l'artiste et patient Aleksey Sakhnov.
The Rio :
  • « Dust » de Patrick Wack / Inland dresse le portrait de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, soumise à la répression des populations musulmanes par les autorités chinoises.
À la gare SNCF :
  • « Unperson » de Tim Franco / Inland est une série de portraits de transfuges Nord-Coréens, accompagnés d'un récit racontant les motifs de leur fuite. Leur traitement photographique particulier produit un résultat assez imparfait pour ne pas devoir exister, évoquant les vies de ces personnes dont l'existence a été effacée.
Au Musée Ethnographique de l'Étang de Thau (Bouzigues) :
  • « Allfather » de Sébastien Van Malleghem / Renegades agency sublime la "banalité" de l'immense théâtre de la nature, véritable personnage de ce récit en nuances de gris.
Au Jardin Antique Méditerranéen (Balaruc-les-Bains) :
  • « Paysannes » d'Alexis Vettoretti propose les portraits de paysannes françaises et les lieux de leurs vies héritées de la tradition. Un témoignage sensible du temps qui passe et des changements inexorables qui l'accompagnent.
 
Bon ImageSingulières 2022 !
 

 

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