TraAM 2018-2019 réalisé par la section philosophie de l'académie de Montpellier

 

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DAN : Sabrina CALIAROS
IA-IPR référent : Véronique FABBRI
Membres : Paul HAMEL (référent), Véronique PINET,
Philippe ROUQUETTE, Laurie KLIN, Thomas FRANÇOIS, Séverine MAINGAUD.


Intitulé du TraAM (Travaux Académiques Mutualisés)

Apprentissage et transmission à l’ère du numérique : le cas de l’argumentation.

Description du TraAM

Si le numérique met sans cesse l’élève en situation d’apprenant, la dimension de la transmission se trouve souvent délaissée. Relativement au thème de l’argumentation, notre équipe s’est interrogée sur les possibilités d’un usage pertinent et efficace du numérique par l’enseignant de philosophie pour la mise en œuvre de scenarii pédagogiques qui tirent parti de certains outils numériques : le téléphone mobile ; la plateforme AREN (Dialoguea) - interface d’annotation, d’argumentation et d’e-débat ; les formulaires numériques.

Mettre en oeuvre des scenarii pédagogiques tirant parti de certains outils numériques

Le téléphone mobile

En séries technologiques, il est fréquent que des élèves manquent de vocabulaire. Or, comment argumenter, comment faire de la philosophie, si on ne connaît tout simplement pas certains mots ? Cet obstacle décourage les élèves et les amène à se dissiper. Le scenario que propose Laurie vise, comme préalable à la réflexion, à tirer parti du téléphone mobile pour introduire les élèves à la recherche de définitions, leur confrontation, et finalement l’appropriation de celles-ci.

Plateforme AREN (Dialoguea)

Le scenario que propose Véronique tire parti de la plateforme de e-débat AREN (Dialoguea) - bientôt disponible sur l’ENT des professeurs - pour faire travailler l’argumentation de la dissertation aux élèves par l’intermédiaire d’un travail sur des textes : travail de lecture des textes et de reformulation des idées trouvées en rapport avec le sujet à traiter, puis, discussion de ces idées avec les autres élèves de la classe en argumentant des accords et des désaccords sur ces idées et sur les arguments proposés par les autres participants.

Les formulaires numériques

Lorsqu’on pose une question aux élèves (« comment définir ce mot ? », « quel argument pour défendre cette thèse ? », « quelle objection faire à cette thèse ? »), il est très fréquent que seules quelques mains se lèvent, et bien souvent ce sont à peu de chose près les mêmes, si bien que peu à peu, la réflexion ne se construit plus avec tous les élèves. Si plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer ce manque de participation – parmi lesquelles la timidité et / ou la paresse –, il n’en reste pas moins que nombre d’élèves ne font pas l’effort intellectuel de formaliser complètement une réponse, et que ne prenant pas la forme d’un énoncé clair, celle-ci reste relativement indéterminée dans leur esprit. Comment faire pour que chaque élève fasse l’effort de formaliser une réponse ? L’oral a l’avantage d’être dynamique mais laisse des élèves de côté, l’écrit ne laisse personne de côté mais à moins de corriger individuellement les productions, la reprise passe par l’oral si bien qu’on retombe dans les écueils de celui-ci. Face à ce constat, le scenario que propose Paul vise à tirer parti des atouts du numérique, en ayant recours aux formulaires numériques en ligne.